Mirage

Je revois cette ingénue,
Quand son cœur, d’allégresse pure,
Bondissait sans égratignure.
Le moment où je t’ai connu.

Me jeter dans le vide tel un parachutiste
Quand sous l’élan, la raison doute,
Quand la logique est en déroute
Quand rien hors nous deux n’existe.

Après la passion, la tendresse.
De tes rides et de ton sourire
Je ne cessais de m’attendrir :
De ta douceur, promesses.

Sur cette belle carte du tendre
Que je lisais sur ton visage
J’aurais pourtant dû apprendre
A y desceller comme un blocage.

De toi j’étais satellite,
Mais tu n’étais qu’un ermite.
De toute chose tu étais blasé
Comment ai-je fait pour te croiser ?

Tu restes ma douleur, ma souffrance
En personne je ne fais plus confiance.
J’aurais dû savoir qu’au-delà du regard
Le verbe est l’ultime savoir.

Parler, écouter pour de l’autre tout connaître
Ne pas croire ce que l’on saisit d’un regard.
Ce qui ne fait que transparaître
Est un leurre à bien des égards.

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