-
Mes pages les plus récentes
Pour accéder à mes pages par thèmes
Mes pages par ordre chronologique
Si vous préférez retrouver les pages sur un calendrier
Si vous préférez retrouver les pages par mots-clés
accident avenir bonhomme de neige boulot Bénéhard calories Chahaignes chant chat château cirque connexion couleur coup de foudre déception dépendance Elias flocon Hannah hirondelle informatique institutions jardin kilogrammes luge lumière maison Marçon migraine mot mouvement métamorphose métro Nicolas Opéra papy peur photos pluie regard smiley trajet trépas wagon week-end
Archives mensuelles : février 2010
Un gourmand grégaire
Il mange des bonbons,
Les trouve-t-il bons ?
Ou est-il simplement accro
Rivé à son micro ?
Il achète à foison
Toutes sortes de paquets.
De quoi nourrir un banquet
En toute saison.
Il y a les jaunes citron et les verts,
Ceux qui font grimacer de travers ;
Sans oublier les noirs à la réglisse,
Qui sont un pur délice !
Vous pensez que malgré son allure
Il n’a plus vraiment l’âge ?
Tout ce sucre va devenir une vraie gageure
Ca n’est pas très sage !
Ce serait le sous-estimer
Car, en dehors de les aimer,
Ces bonbons sont l’appât alimentaire
De ce gourmet grégaire.
Et dans son bureau vitré
Défile toute une ronde
Passe tout un monde
Irrésistiblement attiré.
Cependant que les mains plongent
Pour attraper ces couleurs
Ses visiteurs songent
Et lui parlent avec chaleur.
Et notre gourmand se régale
De ces visites amicales,
De ce moment sacré
Du partage sucré.
Publié dans Amis, Portraits, Scènes de tous les jours
2 commentaires
Soif d’amour maternel
Dans le bus un enfant crie,
Désespéré, malgré sa jeunesse ;
Tangible est sa détresse.
Tendrement des gens lui sourient.
Mais ça n’est pas pour eux
Que régulièrement sa mélopée s’élève.
Il veut l’amour de sa mère, il en crève.
On le voit, il ne doit rien lui arriver d’heureux.
Lui, il est là, tassé contre la portière, tout petit,
Comme s’il avait besoin d’être abrité.
Elle, elle lui glisse un regard sans empathie
Et même, parfois, de dureté.
Un mot d’elle ça serait déjà bien
Ca serait entre eux un lien.
Mais derrière ce regard vitreux
On soupçonne tout autre contact désastreux.
A l’arrêt, la famille descend.
Contre une terrasse de café il se rencogne
Tandis qu’effectivement sa mère le cogne.
Du bus, les regarder est indécent.
Il est difficile d’intervenir dans la vie d’autrui
Et contre la violence d’une mère,
Simplement soupçonnée, qu’aurais-je dû faire ?
Depuis, ce souvenir me poursuit.