Migraine, c’est la haine

Ça commence dans la nuit par un mal de tête.
Tu te dis dans le sommeil :
« Demain, ça ne sera pas pareil »
Et tu te rendors. Mais à chaque fois ça se répète.

L’inévitable batterie sourde
Tape à ta tempe.
Ta tête devient lourde,
Sueurs froides. Tes draps tu trempes.

C’est déjà trop tard pour bouger
Mal au cœur, nausées :
Gueule de bois sans alcool.
Pour oublier, tu te fais toute molle.

Surtout chaque seconde,
Te fermer au monde :
Yeux, bouche, oreilles
Pour éviter que toute agression ne t’atteigne.

Essayer de dormir
Tu vas tenir, encore tenir.
Te dire que le présent va passer
Que plus tard ça va cesser.

A force de médicaments
Tu te remets lentement
Tu reviens à la vie
Encore toute estourbie.

Que la vie est belle !
L’oublier est vraiment trop bête.
Il faut que je me le rappelle
Quand ça s’arrête.

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