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Archives de catégorie : Objets attachants
Le cadran solaire
J’ai besoin de lumière pour m’exprimer
Pour vous dire qu’il est temps d’aimer.
Vos journées je vais égayer
Car je n’annonce que des heures ensoleillées.
Approchez-vous de ma table
Pour tout savoir du présent.
Je suis un sablier sans sable
C’est beaucoup plus apaisant.
Lisez entre mes lignes
Avec style je vous fais signe.
Il suffit que vous ayez le nez en l’air
Pour me voir, moi, le cadran solaire.
Maison de vigne
Une petite maison
Sans tuffeau ni ardoise
Une petite maison
Pas très bourgeoise.
Posée sur le coteau
Comme un château
Mais sans barrières,
Humble comme chaumière.
Abri pour des outils
Refuge des viticulteurs
Contre la pluie, la forte chaleur
Quand le travail ralentit.
On y partage le casse-croûte :
Rillettes et saucissons,
Côteau-du-Loir et Jasnières sans doute,
Entre amis, sans façons.
Et lorsqu’elle est désertée
De toute activité
Les amoureux s’y enlacent,
Tendrement s’y embrassent.
Une maison de vigne
Toujours nous fait signe.
On y va en toute saison
Quelle qu’en soit la raison.
Modeste apparition
Chargée de souvenirs.
Réceptacle d’émotions,
De travail, câlins et rires.
Je l’avais oubliée
Sans que je le sache.
Mais sur ce ciel d’orage acier,
Blanche, elle se détache.
Et perdue dans un autre temps,
Tel un cep, je reste plantée
A l’observer en cette fin d’été,
Étonnée de la reconnaître tant.
Publié dans Campagne, Objets attachants, Ressenti
3 commentaires
Le samovar
Il n’avait rien d’un simple bidon
Et trônait sur un guéridon,
Majestueusement, en bas de l’escalier,
Superbe et pourtant si familier.
Il n’avait plus eau ni charbon depuis longtemps
Car il ne servait plus à faire le thé.
Dans le soleil il miroitait éclatant ;
Il était juste là pour sa beauté.
Mais un jour où de trop près je m’y suis mirée
Et où dans ses reflets j’étais aspirée,
Je l’ai poussé et fait tomber.
Plus tard, avec la maison nous le vendîmes.
Nous oubliâmes ce samovar sublime.
Depuis, au château de Chenonceau, y toucher est prohibé.